Le bail saisonnier : une alternative au bail classique pour les étudiants
Vous le savez certainement, il n'est pas nécessaire de recourir à un bail classique lorsque l'on s'installe dans son premier logement étudiant. Entre les départs en stages, les semestres d’études à l’étranger, l’évolution de vos projets… difficile de savoir combien de temps vous allez occuper les lieux. Zoom sur les autres alternatives au bail classique !
Pour tout savoir sur le bail ou contrat saisonnier, consultez notre article dédié à ce type de location.
Des baux de courte durée
La loi française propose donc de recourir à des baux de courte durée, dits saisonniers, dont les règles sont sensiblement plus simples que celles des locations classiques. Roomlala vous a donc concocté ce petit guide pratique, bon à avoir en poche pour la rentrée prochaine !Plus souple qu'un bail classique, une location saisonnière n'est soumise à aucune règle fixe concernant le montant du loyer, qui est donc laissé à la libre appréciation du propriétaire et du locataire. Néanmoins, le propriétaire est tenu de vous informer des caractéristiques complètes du logement qu'il vous propose : taille, emplacement, équipements...
Contrairement à ce que l'on croit, il est tout à fait normal de la part du propriétaire que celui-ci vous demande une avance sur le loyer. Seuls comptent ici les termes employés ! Les arrhes sont une somme que vous versez au propriétaire et que vous ne récupérerez pas si vous abandonnez la location après l'avoir réservée. Si c'est le propriétaire qui annule, il doit vous rembourser le double de la somme. Un acompte, en revanche, implique que le contrat est définitif : il vous engage à payer la totalité de la somme. Si le propriétaire annule la location après le versement de l'acompte, vous êtes en droit de réclamer des dommages et intérêts.
Que contient le contrat de bail ?
Le contrat de bail en lui-même doit comporter, outre le montant du loyer, celui des éventuelles charges que vous devez payer (chauffage, eau, électricité). La durée de la location doit également être stipulée, ainsi que le montant de la garantie que vous avez versée. Le traditionnel état des lieux est toujours de mise : au début et à la fin de la location, il permet de vérifier l'état du logement selon des critères acceptés par les deux parties. Enfin, la loi prévoit l'interdiction pour le propriétaire de pénétrer dans son logement pendant la durée de votre présence : il doit obtenir votre accord !
Très pratique pour les années universitaires, la location de courte durée bénéficie de sa souplesse législative. Elle demande, en contrepartie, une vraie attention de la part du locataire, qui doit être très regardant avant de signer son bail.