Propriétaires : que demander et ne pas demander à votre locataire ?
La sélection d’un locataire est toujours une tâche difficile. En tant que propriétaire, il vous faut en effet évaluer très rapidement le degré de confiance que vous êtes susceptible de porter au futur occupant de votre logement. Afin de vous rassurer, la loi vous donne le droit de lui demander certains renseignements, pour essayer de mieux le connaître. Cet article fait le tour des questions autorisées ou non.
Un propriétaire est autorisé à poser certaines questions
Un propriétaire est tout à fait dans son droit lorsqu’il tente d’évaluer le risque de faire face à des >loyers impayés, à condition de ne poser que des questions autorisées, qui ne portent pas atteinte à la vie privée du futur locataire. Par exemple, vous ne commettez aucune faute si vous cherchez à connaître ses revenus ou le nom de son employeur, tout comme si vous lui demandez combien de personnes habiteront dans l’appartement, s’il est fumeur et s’il possède des animaux. Ces questions vous permettent d’anticiper d’éventuelles dégradations dans votre logement. Il est également possible d’exiger des noms de personnes de référence, ainsi que leurs coordonnées.
En revanche, d’autres questions sont à éviter
Vous devez cependant être vigilant à ne pas porter atteinte aux droits et à la liberté du locataire. Ne lui demandez donc pas s’il a des projets en matière d’enfants à venir et n’exigez aucune précision sur ses origines ethniques, ses préférences religieuses et son orientation sexuelle. Ces informations sont de l’ordre du privé et ne concernent en aucun cas le propriétaire. De la même manière, vous n’avez pas à demander au locataire de vous fournir son numéro de sécurité sociale, ou s’il est divorcé.
Afin de réussir à construire une relation de confiance dès le départ et éviter de vous mettre en faute dans le logement de votre locataire, ne posez que des questions autorisées. Ces dernières, si elles sont habilement formulées, ne feront que renforcer le lien avec votre locataire.